Direction Case Prison /Terminé \

Percy tournait en rond dans son bungalow se demandant que faire. Oui, en temps normal, Percy aurait sûrement s'entrainer mais aujourd'hui non pas envie. De plus, la pluie qui tombait de lui donner pas vraiment envie d'aller sur la falaise. Bon, il devait reconnaître que la pluie c'était pas l'élément le plus gênant mais son manque d'envie oui. Avec un sourire ennuyé, il s'allongea sur son hamac et regarda le plafond. Mais du à son hyperactivité, il ne pouvait pas rester tranquillement allongé et ne penser à rien. Il était au camp rempli de Demi-Dieux préparant une guerre et il avait encore moyen de s'ennuyer. Décidément, Percy ne tournait vraiment pas rond en ce moment. Il sortit du bungalow qui sois dis en passant avait été construit par son père. Seul cadeau qui lui avait fait ainsi qu'un tas de livres et d'objet qu'il pouvait trouver dans son chez lui comme l'avait si bien dit Chiron à son arrivée. Mais même si pour lui la colonie était devenu un endroit familier, il ne pouvait s'empêcher de penser à sa ville natale. Et plus particulièrement à sa mère Sally. Cependant, il était sur d'une chose, elle ne risquait plus rien. Son beau père Gaby avait mystérieusement disparu. Et heureusement car il n'aurait pas pu abandonner sa mère seule avec ce goujat de première catégorie. Plongé dans ses pensées, il ne fit pas attention où il allait et c'est au moment de passer près d'un grand arbre qu'il reprit conscience. L'arbre de Thalia. Sa cousine en faite, fille unique de Zeus. Percy se demandait toujours à sa vue en quoi son père Poséidon aurait pu le changer si il avait connu le même sort qu'elle. Il regarda derrière lui et se mordit les lèvres. S'il quittait le camp, des monstres viendraient surement l'accueillir mais d'un autre côté il pourrait revoir sa mère. Il ne mit pas longtemps à prendre sa décision. Et passa l'arbre. Percy mit quelque temps à arriver à New York. mais à croire que les Dieux ne voulaient pas qu'il voit sa mère. a peine franchi la pancarte de la ville qu'une voiture de police s'arrêta devant lui. Percy leva les yeux au ciel. Pour une fois qu'il ne faisait rien, il allait se faire prendre. De la voiture sortit , un grand monsieur qui faisait plus de deux tête de plus que lui. Il lui demanda ce qu'il venait faire ici et son prénom. Percy aurait du se taire connaissant tous les événements qui s'étaient passés, il y a quelques mois. Il avait été accusé d'avoir kidnapper sa mère, d'être un drogué et j'en passe. et tout ça grâce à son cher beau père. charmant ce Gaby Pue Grave. Sans qu'il ne puisse faire, il se retrouva dans la voiture et ensuite au commissariat. Après quelques minutes, le policier décida de le laisser tranquille mais lui interdisant de sortir tant que sa mère ne serait pas là. Percy soupira et alla s'assoir sur un fauteuil. Il croisa les jambes et quelques secondes après entendit des vois derrière lui.

Quelques jours auparavant , pour la fête nationale des Nations Unies , et pour mon comportement exemplaire .... nân je rigole , Chiron m'a laissée partir de la colonie pour une quinzaine de jours chez ma tante ... Je ne suis pas la seule à avoir accepté ces congés payées : quelques autres pensionnaires sont aussi aller s'aérer l'esprit , pour ne plus penser à la guerre quelques temps !
Bref , ma tante Angel m'a accueillit chez elle pour la fête nationale ... Je fus extrêmement surprise de voir ma mère chez sa sœur ... Tout d'abord elle était censée être en prison pour vol , les deux sœurs n'étaient pas spécialement en bon terme à cause de ma garde et de mon éducation ... Mais apparemment elles avaient fait un effort aujourd'hui .
Tous c'était bien passé jusqu'à que la colonie soit évoquée et là ça été une catastrophe : enfin pour moi car ma mère restait calme et ma tante commençait sérieusement à s'énerver . Elle lui disait des choses dans le style
"Mais pourquoi tu ne m'a rien dit ? dès que tu es allée en prison pour une de tes conneries j'ai gardé ta fille , j'aurai pu quand même savoir qui j'avais sous le toit non ? "
Et ma mère répondait tout simplement :
" Si je te l'aurai dit tu aurai voulu lui dire et ça ça l'aurait mis en danger et je ne veux pas qu'elle soit blesser .... " Je regarda ma mère tendrement , c'était une mère géniale et c'est dommage que je n'ai eu que très rarement l'occasion de la voir pendant mon enfance ...
" Je ne veux que son bien ..."
" Tu l'aurai détester je le sais , tu n'apprécie pas spécialement le paranormal ... Je me trompe ? Heureusement qu'un satyre l'a trouvé avant que tu ne découvre la vérité !! "

Je ne pus regardais ma tante , car même si je ne connaissais pas aussi bien que je voudrais ma mère je la crois , et ce qu'elle disait me faisait mal : ma tante était raciste !

Du coup quand maman me proposa d'aller à New-York pour faire une balade entre filles , j'accepta directement : je voulais m'éloigner de celle qui m'avait élever coûte que coûte !

Quand on arriva à New-York , on avait déjà bien parlé de tout et de rien , voulant rattraper le temps perdu après toutes ces années ! Quand elle me parla de ses opinons politiques , je fus totalement en accord avec elle : pas de racisme , de guerre , d'esclavage et tout ces trucs horribles ... On est Hippy quoi ?
Dès notre arrivée , on fus bloquée ... Les causes ? Manifestations ! Ma mère me regarda et je lui sourit ...

Et maintenant ? Ba je suis en train de me faire emmener au commissariat car soit disant que j'ai fait trop de conneries ... Ben voyons , et ma mère qui m'a perdue dans la foule ne sait même pas que je suis là ....

Dès qu'ils me mirent les menottes , un mécanisme en moi s'activa , surement à cause de mon hyperactivite ou un truc que j'ai hérité de mon père , je me mis à crier et à me débattre ... Ça n'allait surement pas arranger mon cas mais bon !
Les policiers ne durent pas comprendre je me tus dès qu'ils me mirent en cellule : ils ne pouvait pas comprendre qu'à côté de moi se trouvait le fils de Poséidon , connu à la colonie sous le nom de Percy Jackson , et que j'avais un jour embêté en lui lançant un sceau d'eau !

-Salut , qu'es ce que tu fais ici ?

Celà faisait quelques minutes que Percy était assis sur une chaise attendant l'arrivée de sa mère. Et en voyant l'heure sur une pendule accrochée au mur, pour lui celà lui semblait être une éternité. D'ailleurs, en s'y penchant plus près, Percy était prés à parier que l'aiguille des minutes n'avait pas bougé de l'endroit où elle se trouvait à son arrivé. De quoi le décourager encore plus qu'il ne l'était déjà. Entre les hommes en uniformes qui le regardaient comme s'il était coupable de quelques chose et les autres personnes qui entraient soit pour se plaindre d'un vol soit parce que justement c'était eux qui volaient. Bref, la réputation de voyous qui son beau père avait fait passé à la télé était encore présent dans la tête de certaines personnes. Il allait devenir fou à rester ici. Percy se mit à bailler et regarda le plafond quand des cris se firent entendre à l'autre bout du couloir. Il fronça les sourcils et se pencha pour voir de qui pouvait provenir ce bruit. Mais il ne put qu'apercevoir juste des cheveux longs et des policiers l'encercler. Percy haussa les épaules, il commença à taper du pied le sol preuve de son impatience. Décidément attendre n'était pas son fort. et l'heure qu'il était n'aidait pas. Sa mère allait sûrement devoir affronter les bouchons de New York. Dans sa tête, il se félicita de sa merveilleuse idée d'aller voir sa mère. D'une, il avait quitter le camps sans prévenir , de deux il se faisait arrêter sous prétexte qu'il était louche. Bon ça c'était un peu vrai, un adolescent seul sur une route avec juste un sac et qui avait fait la une du journal à une époque il y avait de quoi à être soupçonneux. Et de trois maintenant sa mère devait être folle d'inquiétude de savoir son fils en prison. Bravo Percy, il avait tout gagner aujourd'hui. Il aurait du rester à la colonie à s'entrainer ou à rester dans l'eau. Il ne serait pas enfermé ici. Bon, Percy avait déjà pensé à une solution pour sortir de là plus rapidement. Mais c'était assez risquer. Dans la cellule se trouva un robinet. Il suffirait qu'il se concentre un peu pour faire exploser la canalisation et hop, les gardes seraient obligés de le laisser sortir. Et il en profiterait pour s'enfuir et retourner au camps ou chez sa mère. Mais en même temps l'idée avait un côté improbable. Il était impossible pour lui fils de Poséidon de faire ceux-ci sans paraître plus louche qu'il ne le faisait déjà. Percy sortit de ses pensées quand la porte s'ouvrit. Il leva un sourcils interrogateur quand il vit la personne qui entrait en compagnie des policiers. Sans le savoir, le commissariat avait arrêtés deux demis-dieux. Lui et Coline Cantelno fille d'Hermès. Percy se demandait ce qu'elle faisait là, apparemment c'était elle qui avait crié il y a quelques instants. Il regarda ses chaussures et releva la tête quand elle prit la parole. Sa question laissa apparaître un faible sourire à Percy. Il haussa les épaules avant de répondre.

- Rien ce qui était vrai. Juste que les policiers m'ont trouvé trop louche pour que je puisse aller à New York..

Un policer passa devant leur cellule, les regarda et repartit aussi vite qu'il était venu. Percy haussa les épaules, ce n'était pas la première fois qu'un policer passait devant la cellule. Il quitta le couloir du regard pour déposer ses yeux bleus sur Coline.

- Et toi ? Tu leur a fait une blague ?

- Rien ce qui était vrai. Juste que les policiers m'ont trouvé trop louche pour que je puisse aller à New York..

En meme temps quand on passe à la télé pour enlevement familiale , pour avoir sacager un monument historique et d'autres choses dans ce genre , c'est normal qu'on soit automatiquement suspect ... non ?
C'est pour ça que j'essaie de ne pas faire de trop grosse betise comme ça à la prochaine , on ne se souviens pu de la derniere . Et vu , que je suis jeune , les grands , essaient d'alleger ma punition ... C'est pratique !

- Et toi ? Tu leur a fait une blague ?

Soit il était encore faché pour la derniere fois , soit il était blagueur ... Seul hic , son visage ne laissait paraître ...
La blague dont il avait été victime avait peut etre laissé des traces sur son amour propre ?? qui sait ? C'est vrai qu'en étant le grand fils du dieu de la mer Poseidon , adulé par ses fans à la colonie , se protegeant des ennemis les plus redoutables à l'exterieur , et être piegé par une petite fille d'Hermes , ça doit etre dur ....
Le pire , c'est comme meme d'avoir était surpris par de l'eau ! Un grand classique : le seau rempli d'eau au dessus de la porte ( j'avoue que la mise en place prends du temps , mais ça vaut vraiment le coup !! )

-Non , même pas ... Tu te rends compte juste pour avoir manifester pour les droits de l'homme !! C'est une honte !

Juste à ce moment un policier passant devant ma cage , me lanca un regard noir ... J'en avais eu des centaines pendant ces dernieres années ... mais celui la faisait vraiment froid dans le dos ....
Maintenant qu'il était parti , j'ai pu de parler de choses un peu plus .... familiales avec Percy ! ( qui est comme un cousin éloigné ... ou un truc dans ce genre ! )

-Qu'es ce que tu fais là ? Je ne me souviens pas t'avoir vu pour les permissions de la fete nationale ... Et es ce que tu as vu le policier qui vient de passer ... Il me fait peur ... Comme si il connaissait la colonie , tu vois le genre ? .... Et es ce que tu m'en veux encore pour la blague de l'année derniere ?

Percy regardait tour à tour l’endroit où il se trouvait et Coline. Comme endroit pour parler, il y avait mieux mais bon il fallait faire avec pensa-t-il. De plus, il détestait être enfermé sans doute du au faite qu’il ne tenait pas en place. Percy soupira après qu’il lui ait révélé pourquoi il se trouvait tranquillement assis. Encore à cause de Gaby ! Même quand celui-ci se trouvait mystérieusement disparu sans aucune raison apparaître cela lui retombait dessus Et même si Sally avait réapparu comme par magie, des doutes restaient sans doute dans la tête des gens. Ou était-elle passée ? Puis, il se doutait que si jamais on avouait qu’elle avait été capturée par Hadès et prisonnière aux Enfers jusqu’à ce que son fils vienne la sauver ! Eh bien, une ambulance viendrait sûrement vous chercher pour vous conduire dans un asile psychiatrique, il y avait de fortes chances oui…Et pourtant pour une fois il s’était tenu à carreau, marchant tranquillement. Il n’avait pas transporté une tête de Méduse ou des objets tels que ses converses ailés et le bouclier deLuke comm la dernière fois. Non là, il n’avait que son sac à dos et son fameux stylo. Malheureusement pour lui à son arrivée, les policiers lui gardèrent ses affaires et les avaient déposés sur un bureau. Bref, il était coincé. Bon, pour le coup de sa remarque sur la manie qu’elle avait de faire des blagues, Percy devait bien reconnaître que c’était déplacé mais il ne savait pas lui-même s’il lui avait dit pour rire ou non.
Percy se passa une main dans les cheveux en écoutant Coline parler. Il fronça les sourcils quand il l’entendit dire qu’elle était en train de manifester. A son arrivée au commissariat, la télé était allumée et un reportage passait sur les événements dont New York faisait l’objet. Après sa phrase, le même policer repassa une nouvelle fois. Percy lui trouvait un air louche mais peut être que se faisait des idées. Après tout, après avoir vu une prof se transformer en monstre, il ne serait pas surprenant que d’autres rappliques surtout en temps de guerre. Ne prêtant plus attention au policer, Percy se concentra de nouveau sur la jeune femme et haussais les épaules.

- J’avoue mais bon par moment ya des débordements et c’est leur boulot de faire en sorte qu’il n’y en ai pas…mais bon j’ai jamais rien compris à la logique des policiers de New York

Percy haussa de nouveau les épaules puis sourit en l’entendant lui parler. Elle avait raison normalement il ne devrait pas être là. Il était victime d’un duel intérieur soit il lui racontait la vérité soit inventait quelque chose. Mais il préféra la première solution.

- Normal je m’y étais pas inscrit, j’en avais marre de faire toujours la même chose et je me suis retrouvé près de l’arbre à la frontière. Et je n’ai pas mis longtemps à me décider. J’étais en route pour voir ma mère quand je me suis fait embarqué..

Percy eut un léger sourire, apparemment il n’était pas aussi paranoïaque qu’il ne le pensait. Ce policier était bien bizarre.

-Oui et si c’est le cas on est mal…parce que mon épée bah elle se trouve dans le bureau de celui qui m’a arrêté..dit-il en grimaçant. Bon, il avait toujours ces pouvoirs, faire exploser un robinet et paf le tour était joué. Bon, il se ferait remarqué de nouveau mais il n’était plus à sa près maintenant/ il eut un sourire en entendant sa dernière question. C’était une bonne question que lui-même ne saurait répondre. Gardant quelques minutes le silence, il lui répondit : Non je ne pense pas, bon c’est vrai au début je t’en voulais beaucoup. Mais avec le temps, c’est passé même si je gardais mes distances avec toi. Je préférais ne pas te parler du moins pas encore pour éviter tous autres accidents. Puis regarda la cellule ajouta : Et dire qu’il aura fallu se retrouver coincé dans une cage pour qu’on se parle…

Il m'en voulait pas ? Ca c'était un bon point . Maintenant il y avait LE mauvais point : pas d'armes disponibles ! La sienne , était confisquée , et la mienne , bah en fait j'en ai pas , à part un bracelet qui porte chance et je l'ai laissé à la colonie . Je jura en grec pour être certaine que personne à part le fils de Poséidon puisse comprendre ...

" Le seul moyen qui nous reste maintenant pour nous échapper c'est que tu pètes les canalisations ... Ou alors qu'on se batte , possible aussi mais là je ne me suis pas échauffée ! A moins que tu veuilles rester ici attendre ta mère , si le mystérieux policier n'est pas un monstre et que nous sommes vivants dans aller environ 10 minutes et je suis généreuse En tout cas moi il y a personne pour me chercher donc je vais devoir m'échapper ! "

Je gémis , c'était pas mon point fort la fuite ou alors juste avec Bermudes , ma jument ! Je n'avais pas le don de Léna , ma sœur ainée qui elle peut faire ce qu'elle veut avec son corps ...
J'essaya de me rappeler ses leçons qu'elle m'avait fait avec nos frères ainés Connor et Travis , pour m'enseigner l'art d'espionner en toute discrétion : malgré quelques tentatives qui avaient échoués selon eux j'étais plutôt bonne ! Du coup les leçons ont étaient de plus en plus difficiles jusqu'à que j'arrive à faire des trucs fous ... Mais j'étais jeune à l'époque je ne vais pu y arriver . Malgré tout j'observa la cage dans laquelle on m'avait mis pour me calmer et je vis que si j'arrivai à escalader le grillage je pourrais atteindre la trappe d'aération et me sortir de ce trou ! Mais Percy lui était à l'extérieur de la cellule , donc je ne pouvais pas m'échapper par là : je n'allais comme même pas l'abandonner a son sort !

[ Pas d'inspiration , désolée ]

Percy suivait les moindres faits et gestes des personnes qui passaient devant la cellule redoutant une attaque. Voilà que maintenant il devenait parano. Percy esquiva un sourire quand Coline prit la parole, elle avait lu dans ses pensées ou quoi ? Mais elle avait tout à fait raison, c’était le seul moyen de s’en sortir. Il croisait les bras essayant d’être le plus discret possible. Parce qu’en même temps, en y réfléchissant les policiers n’étaient pas aveugles, ils voyaient parfaitement que Coline et lui se parlaient. Donc cela ne pouvait qu’augmenter leur méfiance envers eux. Percy soupira.

-Puis je préférais que ma mère me trouve pas dans cet endroit parce qu’ils seraient capables de lui dire de m’enfermer car j’ai disparu soudainement..Bref, je n’ai rien contre faire explosé les canalisations le seul problème qu’on pourrait avoir c’est que les policiers te laissent dans la cage…y a pas moyen faut que je récupère mon épée.

Quand soudain l’illumination, Percy eut un sourire puis se tourna vers Coline. Pourquoi il n’y avait pas pensé avant ? C’était bien la peine d’avoir une épée magique ><

-Bon, pour les armes t’en fais pas, je viens de me rappeler que l’épée réapparait dans mes poches à chaque fois... Bon on a résolu le problème pour moi mais toi sans armes sa va pas le faire…surtout si le policier qui revient vers nous là n’en ai pas un...

Percy avait remarqué que l’étrange policier se dirigeait vers eux avec un drôle de sourire. Rien de très bien rassurant. Il jeta un regard bref à Coline et vit qu’elle l’avait également vu.

-Tiens toi prête !

Percy se concentra les yeux rivés sur les différents robinets qui étaient fixés dans le couloir. Quelques minutes suffirent pour que les canalisations laissent échapper l’eau et Percy eut un sourire vainqueur en voyant les personnes dans le commissariat s’affolées. Il haussa les épaules, c’était juste de l’eau après tout. Profitant qu’on ne portait pas vraiment attention à lui, il se leva du fauteuil et fouilla ses poches. Miracle, Turbulence s’y trouvait. Percy la sortit et enlevât le capuchon en jetant de nouveau un regard au « monstre-policer »

J'ai presque eu envie de dire au fils de Poséidon que je n'avais pas d'armes du tout. Trop jeune selon tout le monde. Hého, je suis censée être la messagère de la colonie en cas de crise, faudra bien qu'un jour je porte une épée, un arc, poignard ou autre. Je ne suis pas une petite fille fragile, je veux savoir me défendre, être capable de me gérer. Enfin, si on ne me laisse aucune occasion aussi...

- Tu veux faire quoi exactement ?

Aucune réponse de la part du garçon. Se fichait-il de moi en disant avoir un plan ? Quand j'entendis les tuyaux se péter autour de nous, je me suis dit que finalement non et que j'avais de la chance d'être enfermée dans une prison avec un enfant du dieu de la mer et non de la déesse de la beauté par exemple. En tout cas, selon moi, Percy aurait pu être autant le fils de Poséidon que d'Aphrodite. Quand on y pense c'était vrai que l'adolescent n'était pas mal comparé aux brutes qu'on pouvait trouver à la colonie.

- Génial ton truc, faudra que tu m'apprennes.

Phrase chuchotée et ironique. Bien sûr que je ne pourrais jamais faire ce genre de truc. Je me contenterai des plans dans ma tête, du sens de l'orientation toute ma vie... Certains naissent mieux que d'autres. Le policier qui nous avait paru réellement étrange tout à l'heure s'approchait de la cage pas à pas. Avec lui, sûr de faire des cauchemars. Malgré la brume je distinguais très nettement son visage. Peut-être avais-je le don tant espéré et redouté à la fois de voir à travers ce brouillard ? Ce serait vraiment cool.

- Qu'est ce que tu fous ?

Le fait qu'on ne soit pas dans une cage véritable, mais plutôt dans une pièce - mais pour moi c'est la même chose - arrangeait plutôt les choses. Percy put sortir son épée magique dont on entendait beaucoup parler à la colonie. Des rumeurs par-ci, par-là. Le monstre était maintenant à quelques centimètres du beau garçon. Bien sûr, je ne pouvais rester là sans rien faire, mais qu'est ce que je pouvais faire justement ? Pas grand chose je n'étais même pas armé. Dans le commissariat c'était la panique. Tout le monde courrait dans tous les sens. Eux, faut même pas qu'ils essaient de venir un week-end à la colonie. Ils seraient à l'hôpital pour crise cardiaque à la fin. C'était juste de l'eau, par Hermès.

Je me faufila jusqu'au vestiaire laissant Percy avec le monstre, sachant qu'il n'allait pas mourir maintenant étant donné son entraînement intensif aux armes. Je me retrouva au milieu de policier paniqué qui ne me faisait même pas attention. Heureusement car sinon pour ce que j'aurais fait, je serai retourné en prison. Une arme laissait quasi en évidence sur la table m'attendait. Je la prit puis la chargea avec des balles en bronze que j'avais dans une de mes poches - ne me demandait pas pourquoi j'avais ça, moi-même je l'ignore.

- Bouge pas, toi.

J'avais fait irruption dans la pièce où Percy et le monstre s'attaquait. Je ne vis pas qui avait l'avantage. La seule chose qui importait était qu'ils ne bougeaient pu du tout, surtout le monstre dans lequel je venais de tirer une balle au flanc droit.